Pollution
Humain
Environnement
Economique

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A 4h20, un incendie embrase rapidement un atelier non sprinklé de fabrication d’encres solvantées de 2 500 m² empêchant toute action de l’équipe de 1ère intervention. Les productions sont interrompues. Les 7 employés présents évacuent l’atelier, puis tout le personnel quitte l’usine. Alertés automatiquement via une ligne directe (dispositif TALIA ou Terminal d’Alerte Liaison Identifiée Accident), les pompiers interviennent 15 mn plus tard avec d’importants moyens. Le sinistre est circonscrit à 5h30 et maîtrisé à 9h30. Une surveillance est maintenue les 5 jours suivants. L’atelier récemment rénové et modernisé est détruit, les pertes financières sont évaluées à 9 millions d’euros. Situés entre 15 et 30 m de la zone sinistrée, les stockages de matières premières (dont des nitrocelluloses), le laboratoire de recherche et les locaux de fabrication d’encres grasses ont été préservés ; la fabrication d’encres noires (sans solvant) peut ainsi reprendre dans l’après-midi. Le temps de mettre en place des obturateurs dans l’usine dépourvue de bassin de rétention adapté, les eaux d’extinction s’écoulent durant 1 h dans un contre-fossé avant d’être confinées dans le réseau des eaux pluviales du site (150 m³). Elles seront pompées à 8h30 par des entreprises extérieures et stockées durant plusieurs heures dans des bassins d’eaux pluviales (commune, DDE) dont les vannes se révèlent être non étanches. L’inspection des installations classées et la police de l’eau constateront peu après une pollution du MATZ sur 2,25 km. Les effluents pollués seront finalement évacués par camions et traités. Le feu se serait déclaré dans une ancienne tour de préparation des encres, en cours de remplacement, dans laquelle se trouvaient 36 conteneurs de 1 et 2 m³ remplis d’un mélange de 100 à 200 l d’alcool éthylique / acétate d’éthyle et équipés de soupapes de dépression, ainsi qu’un poste de dosage. Selon l’exploitant, un opérateur dosant un mélange non conforme à l’aide d’un seau métallique de 25 l n’aurait pas effectué de mise à la terre préalable. Une décharge d’électricité statique aurait provoqué l’inflammation des vapeurs de solvant, le feu se propageant ensuite rapidement à la tour et aux autres conteneurs. Les vapeurs émises par les soupapes de ces derniers ont accéléré la propagation du sinistre.