Dans une usine d’affinage de métaux, un incendie se déclare dans un stockage en vrac de batteries auto. Les détecteurs implantés dans le local alertent le personnel en salle de contrôle. Les pompiers appelés immédiatement arrosent pendant ½ h le tas de batteries que les employés dispersent avec des engins pour accéder aux batteries en combustion. Celle-ci se fait pratiquement sans flamme. Un léger vent d’ouest pousse la fumée blanche sur 300 m dans la zone industrielle voisine heureusement déserte en raison du jour (samedi) et de l’heure (18 h). Les analyses effectuées par une CMIC montrent une absence de toxicité. Un nouveau dégagement de fumée se produit 12 h plus tard. Il est maîtrisé par les employés de nouveau par étalement des batteries et arrosage. Les dégâts sont limités à la faible quantité de batteries qui a brûlé partiellement. Le déclenchement de l’incendie pourrait être dû au déplacement 2 jours plus tôt des batteries dont certaines, encore chargée en électricité, auraient pu être introduites dans le stockage et se mettre en court-circuit lors d’un effondrement du tas.