Dans une usine sidérurgique, un incendie se produit sur une des 3 lignes de traitement de surface. Après un arrêt programmé pour changement d’outillage et 5h30 après sa remise en route, une panne sur un groupe hydraulique apparaît en entrée de ligne et entraîne l’arrêt de la ligne, la vidange par gravité des bacs de décapage (44 m³) et l’arrêt des brosseuses. Les opérateurs détectent un incendie, 25 minutes plus tard, dans la zone de décapage et donnent l’alerte. Les services internes d’incendie aidés des pompiers circonscrivent, en 1h30, le feu à une zone de 30 m où la totalité des matières plastiques présentes sont détruites (chemins de câbles, gaines de ventilation, laveur), ainsi que les éléments fusibles de toiture. Les eaux d’extinction sont collectées dans le circuit d’eau industrielle de l’usine. Une CMIC ne détecte aucune présence d’acides fluorhydrique et chlorhydrique dans l’atmosphère du bâtiment. L’incendie serait du, en 1ère hypothèse, à un défaut sur un roulement de brosseuse. Une perte de production de 1 à 2 mois est envisagée par l’exploitant. L’inspection des installations classées demande une étude de sûreté sur cette installation.