Pollution
Humain
Environnement
Economique

Un stock d’obus datant de la première guerre mondiale est déplacé depuis un village vers une base militaire. La zone de stockage, découverte en début d’année lors de fouilles, couvre 100 m² et les munitions, a priori non toxiques, sont en position debout. Le transfert des munitions nécessite la mise en place d’un périmètre de sécurité de 800 m autour du chantier, qui englobe le village, la nationale 51 et la ligne de chemin de fer entre Reims et Charleville-Mézières. Il sera maintenu durant la durée des travaux soit 8 j. Des merlons sont édifiés par l’armée. Les 566 habitants du village sont donc évacués pendant la durée des opérations. Les 52 démineurs répartis en 10 équipes travaillent sans discontinuer, avec rotation toutes les 2 h. Les obus extraits (fortement corrodés) sont conditionnés en palettes, transportées par wagonnets jusqu’aux 4 camions équipés pour ce type de transport . Le pourcentage élevé d’obus de petit calibre (77 et 105 mm), plus légers et faciles à porter que les autres (150 mm) permet d’accélérer le rythme des opérations et de les terminer plus tôt que prévu (10 j initialement programmés). Ce sont en fait 132 t d’engins qui sont mises au jour (au lieu des 170 t estimées avant l’opération). Le nombre d’obus transportés est de 8095. Au total, 300 intervenants publics ou assimilés ont participé à l’opération (gendarmerie, SAMU, croix-rouge, DDE, services municipaux, pompiers,…).