Un incendie embrase des véhicules, panneaux métalliques divers et stériles associés (polyuréthane d’isolation…) en cours de broyage dans un chantier de récupération de métaux et de ferrailles. Une épaisse fumée est visible à 30 km. La population environnante est invitée à ne pas quitter son domicile. Les secours mobilisent d’importants moyens humains et matériels (100 pompiers, une grue, etc.) durant 24 h avant de parvenir à maîtriser l’incendie qui sera finalement éteint quelques heures plus tard après étalement du foyer. Le réseau incendie étant insuffisant, les quantités d’eau importantes utilisées durant l’intervention sont pompées dans le canal situé à proximité du lieu du sinistre. Un bassin de rétention implanté dans une aciérie proche sera utilisé pour stocker les eaux d’extinction que les pompiers recycleront durant toute l’intervention. Ces eaux seront analysées et traitées par une unité mobile avant rejet dans le contre-canal voisin. Une pelle hydraulique vainement utilisée au début du sinistre pour isoler les pièces enflammées sera détruite lors du sinistre. Un lot de véhicules à traiter selon une procédure d’urgence n’aurait pas fait l’objet d’un examen suffisant avant traitement. La présence de matières inflammables et un court-circuit seraient à l’origine du sinistre. L’exploitant est mis en demeure d’effectuer des travaux imposés antérieurement mais non encore réalisés. Les évènements pouvant amener à un incendie sur le site sont recensés, les mesures de prévention existantes sont révisées, une procédure de gestion des incidents est mise en place, ainsi qu’une sensibilisation du personnel. Une station de traitement des eaux avec bassin d’orage pouvant également être utilisé comme bassin de confinement des eaux d’extinction d’incendie est étudiée.