Dans une entreprise spécialisée dans le broyage et le déchiquetage de vieux papiers et cartons, un feu se déclare la nuit dans des balles de cartons compactés stockées à l’extérieur d’un bâtiment. Réveillé par les aboiements de son chien, un employé de l’établissement habitant à proximité donne l’alerte. Une vingtaine de pompiers intervient durant 9 h avant de maîtriser le sinistre. Le 5 avril 1999, un incendie comparable semblant d’origine malveillante s’était déjà produit dans l’établissement. L’acte criminel ne fait cette fois aucun doute : au moins 2 départs de feu ont été constatés et selon les pompiers les balles de cartons compressés ne peuvent s’embraser sans la présence d’essence ou d’un autre produit inflammable. Un ancien dirigeant d’une société d’enlèvement d’ordures ménagères rachetée par le groupe auquel appartient l’entreprise sinistrée sera arrêté 6 mois plus tard.