Pollution
Humain
Environnement
Economique

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Un incendie détruit 400 m² d’une imprimerie. Un préparateur nettoie à l’acétate d’éthyle les pompes et les tubes d’une machine à coucher les peintures avant de changer de teinte lorsque le solvant s’enflamme subitement. Le feu se propage aux bidons de peinture situés autour de la machine. L’utilisation des extincteurs s’avère inefficace. Les locaux sont rapidement évacués et les consignes de mise en sécurité des installations de gaz et d’électricité sont réalisées. Le bâtiment contenant la machine à coucher, le tunnel de séchage de 20 m et les zones annexes accolées à ce dernier sont détruits. L’incendie n’a fait aucune victime, les eaux d’extinction ont été pompées, les boues collectées dans des bidons et les déchets ramassés dans des bennes. Les employés se retrouvent au chômage technique. Aucune pollution n’a été répertoriée, les contrôles de toxicité se sont révélés négatifs. La cause probable de l’incendie est la conjonction d’un excès de vapeur de solvant et une accumulation d’électricité statique. Différentes mesures ont été prises : un contrôle de toutes les mises à la masse des machines sera effectué, le système des pompes a été amélioré sur la seconde machine et les quantités de solvant utilisées à proximité ont été diminuées. Un contrôleur sécurité va être nommé. Les procédés de fabrication vont être améliorés et une salle de lavage des outils va être installée regroupant toutes les zones de lavage dispersées dans l’usine.