Pollution
Humain
Environnement
Economique

Une société, spécialisée dans le tri et la récupération de déchets, détecte des substances radioactives dans une caisse de déchets industriels spéciaux, provenant d’un atelier d’aéronautique. La présence de matières radioactives n’avait pas été déclarée par l’expéditeur et la société réceptrice n’est pas autorisée à traiter ce type de produit. Un périmètre de sécurité est mis en place. Une société spécialisée est ensuite mandatée pour ré-expédier les matières radioactives. La totalité de la caisse incriminée est contrôlée. 2 sources de radioactivité sont ainsi repérées : 1 caissette contenant un tube de radium 226 (act. = 10 GBq) et une boîte en plomb ayant contenu une matière radioactive (500 MBq). Ces sources sont re-conditionnées dans des emballages adaptés, puis réexpédiées conformément à la réglementation. Il est à noter que l’oxyde de radium 226 était utilisé jusqu’en 1978 pour les peintures radio-luminescentes (planches de bord des avions). Des contrôles de contamination montrent que cet incident n’a eu aucune conséquence sur la santé des travailleurs ou du public et sur l’environnement. Cependant, cette situation aurait pu porter préjudice aux services de secours en cas d’accident de la circulation : ils n’auraient pas été informés de la présence de ces matières. Pour cette raison, l’Autorité de sûreté a demandé à la société expéditrice de classer cet incident au niveau 1 de l’échelle INES appliquée au transport.