Pollution
Humain
Environnement
Economique

Vers 16h30, du peroxyde d’hydrogène (H2O2) en train de se décomposer déborde d’une cuve contenant 85 m³ de produit et déclenche l’alarme de surremplissage ; 30 l d’acide phosphorique sont alors ajoutés pour stabiliser la réaction mais en vain (décomposition auto-entretenue). Une vanne reliée à une cuve voisine est fermée et le contenu de la cuve est vidangée dans une cuvette de rétention placée en dessous. En même temps, le peroxyde d’hydrogène est dilué avec de l’eau et les vapeurs montantes abattues. En outre, la cuve est refroidie à l’extérieur avec de l’eau. Vers 17h30, lors de la vidange, le peroxyde d’hydrogène commence à gicler en fontaine depuis le trou d’homme ouvert. La cuve explose et le reste de peroxyde d’hydrogène se répand sur le sol sur un périmètre de 30 m. Une partie du produit (gouttelettes) est poussée par le vent en dehors des limites du site. La population est préventivement informée. 10 pompiers sont légèrement blessés. Les dommages matériels s’élèvent à 0.5 M d’euros.

La cause de la réaction de décomposition de l’H2O2 serait liée à une infiltration de solution alcaline du procédé par une conduite d’aération circulaire donnant sur un décanteur devant servir en cas de fuite d’H2O2. La conduite est modifiée pour empêcher le passage de solution de procédé dans la cuve. La détection de température est reportée à distance avec déclenchement d’alarme sur température haute. De nouvelles cuves seront installées et équipées d’ouvertures de décompression (toit à structure plissée déformable).