Pollution
Humain
Environnement
Economique

Une équipe de pompiers dont un membre d’une CMIC effectue une reconnaissance, à la suite d’une odeur de gaz provenant des égouts. Les divers points signalés font l’objet d’une mesure d’explosivité : le risque est confirmé, la présence de CO (600 ppm en certains points) est suspectée. Un périmètre de sécurité est mis en place mais, en l’absence de matériel adapté (spectromètre phase gaz), il n’est pas possible de déterminer le produit en cause. Le dispositif mis en oeuvre est important ; de nombreux services, administratifs ou privés (gaz), ainsi que des élus sont sollicités. Une cellule de crise est activée par la préfecture. Il n’est procédé à aucune évacuation mais à une surveillance des habitations de même qu’à une ventilation des locaux (ventilateurs ADF), voire un rinçage de canalisations : cas en particulier d’un foyer de logements dans la zone. Des relevés sont effectués toutes les 3 h. Le dispositif reste en place pendant 4 j. Au bout de 2 j, une étude des plans en mairie, confirmée par une vérification de terrain, met en évidence une communication entre les égouts d’un parking de supermarché et ceux de la ville : les canalisations de GPL de la station-service sont vérifiées le lendemain par une société spécialisée. Une fuite importante existe sur la canalisation inox (enterrée) de gaz entre poste de distribution et cuve. La fuite est maîtrisée. Le dispositif est levé, les analyses étant redevenues normales.