Pollution
Humain
Environnement
Economique

Lors de l’arrêt normal d’une unité pétrochimique, 200 kg (100 l) de sulfate acide de nitrosyle débordent d’un bac de circulation collectant, via une canalisation formant siphon, les effluents de vidange d’une colonne d’adsorption. L’effluent se déverse sur le sol étanche, puis dans une fosse de neutralisation par un regard. En l’absence de vent, un nuage d’oxydes d’azote émis au niveau du regard durant 5 min par l’hydrolyse du sulfate se déplace lentement vers la commune voisine. L’exploitant et les pompiers mesurent la concentration en NOx dans l’air. La gendarmerie alerte la population. Le nuage disparaît 30 min après le début de la fuite. Le bac d’un volume trop faible disposait de détections de niveaux, dont celle de niveau haut est inopérante car trop tardive, et d’un trop-plein (non mentionné sur les plans) à l’origine du débordement. Des débris de garnissage de la colonne colmatant en partie la tuyauterie de vidange ont entraîné une augmentation du volume de liquide en pied de colonne. Un arrosage permanent prévu en périphérie de l’unité pour protéger le revêtement de sol lors d’une fuite de sulfate a favorisé l’hydrolyse. La production est réduite pour limiter le hold up dans la colonne durant l’examen de l’ensemble des installations. Le dispositif d’arrosage est supprimé et des sécurités complémentaires sont installées : alarme de niveau haut sur le fond de colonne et doublement de la mesure du niveau du bac.