Pollution
Humain
Environnement
Economique

Un feu se déclare sur un stock de 4 500 m³ de véhicules hors d’usage écrasés comportant leurs divers matériaux (métaux, plastiques, caoutchouc, etc.), en attente de déchiquetage avant triage et valorisation. Malgré une première intervention, l’incendie se propage sur la plate-forme, soit 7 000 t de stock sur 15 m de hauteur. Un important dispositif humain et hydraulique est mis en place durant 30 h (14 centres de secours, 100 pompiers, 5 km de tuyaux et nombreux véhicules). Une ligne électrique haute-tension (225 kV) soumise à la chaleur des flammes est mise hors tension et fait l’objet d’un protection particulière en raison de son passage au-dessus d’une autoroute proche. Un laboratoire mobile effectue des prélèvements dans l’axe de l’important panache de fumée émis dans les premières heures de l’incendie. Le réseau installé dans la zone industrielle limite les moyens en eau. L’important volume des eaux d’extinction sature et déborde rapidement les 3 décanteurs-séparateurs à hydrocarbures du site ; ces eaux se déversent dans l’ALLIER via le réseau des eaux pluviales et sont fortement diluées en raison du débit important de la rivière. Des analyses réalisées sur les captages AEP en aval ne décèlent aucune pollution particulière. L’une des hypothèses envisagées quant à l’origine du sinistre serait un court-circuit sur la batterie de l’une des épaves stockées.