Pollution
Humain
Environnement
Economique

Dans une casse automobile, un feu se déclare vers 23h30 dans des carcasses de véhicules (200 m² / h=10 m) en générant une épaisse fumée. L’intervention des secours durera près de 16 h. L’établissement spécialisé dans le broyage des véhicules hors d’usage est situé dans le périmètre de protection rapproché d’un captage d’eau potable. L’exploitant fait l’objet d’un arrêté préfectoral d’urgence visant à assurer la protection du champ captant : contrôle analytique des eaux de la nappe phréatique, étude d’impact des eaux d’incendie sur les sols et la nappe phréatique. Les voitures étant stockées sur des aires bétonnées et le barrage hydraulique résultant de l’implantation d’un puits de dépollution après un précédent incendie 3 semaines plus tôt ont évité une pollution de la nappe. Les eaux d’extinction de l’incendie ont été dirigées sur la station de déshuilage de l’établissement. A la suite d’une saturation de cette dernière, une faible partie de ces eaux s’est déversée dans la DARSE voisine, mais la mise en place d’un barrage n’a pas été nécessaire et seuls des produits absorbants ont été utilisés. Un acte de malveillance serait à l’origine du sinistre. L’exploitant porte plainte contre X.