10 wagons sur les 30 que compte le train de marchandises déraillent ; 4 d’entre eux, contenant de l’acide phosphorique et d’autres produits chimiques (éthylène glycol, dichloropropène et acide térephtalique), prennent feu ce qui provoque la formation d’un panache de fumée noire et âcre. Devant le risque toxique, les autorités décident d’évacuer des riverains plusieurs centaines de personnes sur 15 km. Les secours interviennent avec un hélicoptère pour arroser le sinistre. Des équipes spécialisées dans les matières dangereuses sont appelées pour transvaser les produits toxiques vers d’autres capacités. L’incendie est éteint le lendemain, soit 24 h plus tard, et la plupart des habitants des 150 maisons évacuées peuvent réintégrer leur logement. Un ordre d’évacuation persiste un jour de plus pour les 15 maisons les plus proches. Les wagons de produits toxiques ont finalement été épargnés par le feu. La voie ferrée doit être reconstruite. Des experts des questions environnementales procèdent à des investigations pour évaluer l’impact de l’accident sur le milieu.