Un spectaculaire incendie se déclare dans une usine chimique fabriquant des acides. Par crainte de fumées nocives, 5 000 habitants des environs sont évacués. Des prélèvements dans l’air effectués rapidement ne détectent pas de concentration inquiétante et les habitants réintègrent leur logement 8h après le début du sinistre. Seul un groupe de quelques centaines de personnes proche du site reste évacué. Cent pompiers interviennent mais le manque d’eau rend leur travail difficile. Les secours hésitent par ailleurs à arroser trop largement certaines zones par crainte de générer des pollutions des eaux (ru d’eau connexe). Quatre pompiers souffrant d’irritation de la gorge ou des yeux sont hospitalisés. L’incendie n’est pas encore maîtrisé 24 h après. Les secours acheminent du matériel pour parer à toute éventualité. Ce jour-là, le bâtiment contenait 50 m³ de matières dangereuses : acide sulfurique, nitrique, chlorhydrique… Une enquête est effectuée pour déterminer les causes de l’incendie.