Une explosion, due à une fuite de gaz non maîtrisée dans l’unité de gaz liquéfié, se produit dans la plus importante des 3 raffineries du pays. Six morts et 50 blessés sont à déplorer. La déflagration brise de nombreuses vitres. Des camions citernes explosent dans un parking. Le feu est circonscrit après plusieurs heures d’intervention. La raffinerie située à 40 km au sud de Koweït-Ville est arrêtée en attendant les conclusions de l’enquête. Les dommages matériels sont importants : 2 des unités de production d’essence de 36 000 baril/j sont détruites, l’unité n°5 de raffinage de pétrole brut de 122 000 baril/jour est fortement endommagée et l’unité n°3 est moyennement touchée. Les centrales électriques locales ont baissé leur production. Les besoins du pays sont satisfaits grâce aux réserves et à la production des 2 autres raffineries. Le montant des dégâts matériels internes, enlèvement des débris et coûts de réhabilitation sont évalués à 650 M€ (basé sur les indices de valeur à décembre 2019). Les travaux de reconstruction commencent en février 2001. La première unité est en fonctionnement sous 10 mois et l’ensemble de l’installation sous 28 mois.