Pollution
Humain
Environnement
Economique

Des acrylates se déversent dans le MERLE à la suite d’un incident sur un site chimique et de fortes précipitations. Un riverain gêné par des odeurs donne l’alerte le lendemain. L’usine et les autorités locales effectuent des prélèvements d’eau ; une concentration de 12 mg/l d’acrylate d’éthyle est mesurée. Un calcul à partir de cette valeur donnerait une concentration locale de 0,15 mg/m³ au-dessus de la rivière, supérieure au seuil olfactif (0,005 mg/m³), mais très inférieure aux seuils de toxicité (NOEL de 20 mg/m³, SES de 2 000 mg/m³). Une enquête révèle que l’usine aurait détourné dans le bassin d’orage de sa station d’épuration, la veille durant 4 h, des eaux odorantes fortement chargées en COT (acrylates, etc.) qui ont ensuite été rejetées en station pour libérer du volume utile en prévision d’un autre orage. La station n’a pas traité l’effluent résiduel très soluble, le diluant seulement avant rejet en rivière. L’exploitant améliore la gestion de ses incidents (aspect odeur notamment).