Pollution
Humain
Environnement
Economique

Une explosion vers 3 h détruit un bâtiment agricole de 200 m². Ignorant à leur arrivée la présence de substances pyrotechniques, une quarantaine de pompiers maitrise les débuts d’incendies initiés par des projections et sécurisent la zone. Un mur bordant le CD32 est détruit, des tuiles sont arrachées et des vitres sont brisées ; des débris seront retrouvés à plus de 90 m. Une habitation attenante au bâtiment était occupée ; les voisins sont choqués, mais il n’y a pas de blessé. Lors de l’enquête, il est constaté que le bâtiment endommagé, situé à 1 km d’un établissement pyrotechnique fabricant des feux d’artifices, abritait des produits et accessoires pyrotechniques (300 kg d’artifices, différents types de poudre…) et était utilisé comme atelier : présence de table de montage, fils de connexion, étiquettes…

Les services du déminage interviennent le 09/06 pour récupérer et détruire les produits explosifs restant. Des enquêtes judiciaire et administrative sont effectuées. Des contrôles sur l’installation autorisée sont également réalisés.

A la suite de la tempête de décembre 1999 et à l’annulation de spectacles pyrotechniques, l’exploitant avait entreposé sans autorisation son surplus d’artifices dans la grange lui appartenant. Selon la presse, le feu se serait déclaré à la suite d’un court-circuit sur une batterie (d’artifices ?) usagée. Début novembre, le tribunal de Bergerac statue sur le dossier : le gérant est condamné à 25 000 F d’amende et confiscation des biens pour défaut d’autorisation et non-respect de prescriptions réglementaires.