Pollution
Humain
Environnement
Economique

En zone rurale, 18 des 35 wagons d’un convoi déraillent. Plusieurs wagons se couchent : 4 wagons contenant chacun 54 t d’acide nitrique sont éventrés, libérant le produit. Un wagon d’acide fluorhydrique (HF) s’arrête au bord de la LOIRE mais ne fuit pas. Un épais nuage toxique orangé dérive par vent faible et atmosphère stable, et s’étale sur 2 à 3 km. La préfecture met en place une cellule de crise : 3 habitations sont évacuées, les écoles de 2 communes se confinent, la circulation est interdite sur une autoroute, une nationale et une départementale. Le périmètre de sécurité de 3 km initial est réduit à 600 m dans la matinée, les concentrations toxiques (NOx) dans l’air étant très faibles à courte distance (50 m). Le plan Transaid est déclenché. Les secours abattent les vapeurs acides à l’aide de rideaux d’eau. Pendant 3 jours, un périmètre de 1 600 m est établi et 1 200 personnes sont évacuées pendant les opérations de relevage et de dépotage du wagon d’HF, avant lesquelles il a fallu réaliser une voie d’accès pour les camions grues. Les wagons d’acide nitrique sont relevés et vidés dans les jours qui suivent. Trois personnes ont été incommodées lors des faits. 730 pompiers et 30 véhicules sont mobilisés pendant 13 jours. 3 vaches et 1 mouton périssent dans l’accident, 800 m2 de terres sont contaminées (2 000 m3 seront évacuées et traitées). Les trains circulent à nouveau 18 jours après l’accident.