Pollution
Humain
Environnement
Economique

Lors d’une violente tempête, la conjonction de la marée, la pluie et de vents de force exceptionnelle entraîne la submersion partielle d’une site de production électronucléaire. L’exploitant fait état de 90 000 m³ d’eau ayant pénétré et séjourné pendant 2 heures dans l’installation.

Divers locaux sont inondés et des équipements appartenant à des systèmes intervenant d’une part dans le refroidissement des auxiliaires du réacteur en fonctionnement normal et d’autre part dans la sauvegarde de l’installation en cas de brèche du circuit primaire sont affectés. L’eau est pompée et rejetée dans la GARONNE entre le 27/12/1999 et le 01/01/2000.

Le niveau 5,02 m NGF retenu lors du dimensionnement initial de la protection du site avait été réévalué à 5,46 m NGF par l’exploitant en 1998. Ce dernier avait prévu de rehausser les digues au niveau 5,7 m NGF en 2000 et repoussé ces travaux en 2002. L’institut de protection et de sûreté nucléaire a engagé en 2000 un programme de travail destiné à tirer les enseignements de cette inondation pour l’ensemble des sites français équipés de réacteurs à eau sous pression.

Cet épisode climatique a également affecté une dizaine d’entreprises sur le bec d’Ambes voisin(ARIA 17316 à 17324) et mis en évidence la vulnérabilité de certains sites SEVESO pour lesquels a été demandée une mise à jour des études de danger et des Plans d’Opération Internes (POI) intégrant le risque inondation.

Cet incident a fait l’objet d’un classement au niveau 2 de l’échelle INES.