L’armoire de commande d’une pompe de reprise d’huile de coupe disjoncte un dimanche matin dans une usine fabriquant des équipements automobiles. Le bac d’une capacité de 50 l déborde dans sa rétention puis dans l’atelier. L’huile ruisselle à l’extérieur sur une aire de circulation goudronnée sur le site et rejoint le réseau d’eaux pluviales. Les employés obturent le réseau et rincent la zone souillée ; 5 000 l d’huile sont pompés dans le réseau, mais 1 000 l se déversent dans l’AVEYRON. Les pompiers installent 3 barrages flottants (90 m au total). Des irisations sont visibles sur 5 km, mais aucune mortalité piscicole n’est constatée. Le mélange huile-eau récupéré est traité en interne. Alimenté gravitairement par 4 machines d’usinage, le bac était équipé de 3 capteurs de niveaux : niveau bas pour un arrêt de la pompe de transfert de l’huile vers une centrale située dans un autre atelier, niveau haut déclenchant la pompe et niveau très haut asservi à une alarme sonore implantée dans l’atelier.