Une explosion se produit dans une usine d’armement nucléaire. Dix personnes sont blessées, 3 hospitalisées. Les exploitants indiquent que les travailleurs n’ont été exposés qu’à des doses limitées, du fait de la présence d’uranium appauvri. Selon eux, il n’y a pas eu de rejet radioactif susceptible d’affecter les autres employés et le public. Les secours évacuent 50 personnes du bâtiment qui est sous scellés. Une enquête est engagée. Une suspension avait été prononcée en 93 pour défaut de sûreté sur une installation voisine. Le 01/12, des employés, démantelant un ancien réacteur, ont démonté un tuyau contenant du liquide sodium/potassium intervenant dans le refroidissement, qui s’était alors écoulé dans le réacteur. Puis, ils ont essayé de contrôler la situation en recouvrant le produit d’huile minérale. Le 8/12, en essayant de l’aspirer avec une sonde montée sur une barre métallique, ils ont initié l’explosion, par contact du métal sur le mélange (huile+oxyde), très sensible aux chocs.