Dans un établissement fabriquant des produits lactés (yaourts, glaces, sorbets…), 830 kg d’ammoniac (NH3) fuient en 5 h d’une installation de réfrigération après rupture de la tête d’une électrovanne (PARKER, type S4A 2 1/2 à solénoïde). Une expertise révèle que l’assemblage tube-cheminée/bloc de la vanne a été réalisé à chaud, puis soudé sans métal d’apport, que la zone fondue est restée solidaire du bloc et que la rupture s’est initialisée en limite de la zone affectée thermiquement avant de se propager en plein métal. L’expert identifie 4 causes possibles de rupture : un défaut de soudage ponctuel, une surpression momentanée, un serrage excessif du solénoïde faisant travailler le bloc à l’arrachement ou des chocs répétés au niveau du bloc d’une pièce interne à l’électrovanne. La conception des vannes est modifiée.