Une fuite de 90 kg de butane se produit vers 5h30 sur un stockage de gaz liquéfiés (GPL) dans une fabrique d’asphalte. Le réservoir de butane incriminé est équipé d’une vanne de contrôle de pression située sur un tronçon de canalisation entre le réservoir et un brûleur. L’excès de gaz passe par la soupape et retourne dans le réservoir. Le tronçon avait fait l’objet d’une remise en état en juillet 1997 et la soupape avait été mise en place à cette occasion. Le fonctionnement de la soupape est indépendant du capteur de pression. La pression de tarage de la soupape (à soufflets) est fixée à l’aide d’un volant manuel comprimant un ressort. L’enveloppe qui entoure le ressort de réglage communique avec l’air extérieur. La température extérieure est de –5°C.

L’alerte est donnée par le propriétaire d’une entreprise voisine, alerté par l’odeur ; il prévient la police vers 6h45. Les secours coupent la circulation sur la route proche ainsi que l’alimentation électrique. La soupape est isolée par un agent d’une entreprise spécialisée dans la manipulation du GPL puis le gaz encore présent dans le réservoir est brûlé à la torche. Une fissure dans le soufflet de la soupape, consécutif à la formation de glace en partie basse du soufflet, est à l’origine de la fuite. D’après l’inspection, le dispositif est inapproprié (pas de 2ème barrière, éclatement de l’étanchéité sous l’action du gel). Les autorités régionales, pour éviter un autre incident, contrôlent les autres installations munies de ce dispositif.