Pollution
Humain
Environnement
Economique

Une explosion d’hydrogène (H2) se produit peu avant 9 h dans la rue Brahegatan située en centre ville. Un camion plateau livre divers gaz industriels à des sites dans la région de Stockholm. Lors de l’accident, un rack de bouteilles de gaz argon est en cours de livraison à un laboratoire. Les bouteilles sont déchargées à l’aide du bras de levage monté à l’arrière du camion quand le chauffeur du camion qui réalise l’opération, entend un sifflement. L’opérateur arrête ses activités pour trouver l’origine du bruit lorsque l’explosion se produit.

La façade de l’immeuble le plus proche (bloc d’immeubles de bureaux abritant un laboratoire) est fortement endommagée et des bris de vitres sont répertoriés dans un rayon de 90 m ; 16 personnes sont blessées et 10 véhicules sont endommagés.

180 Nm³ d’H2 étaient stockés à l’arrière du camion de livraison dans un rack de 18 bouteilles de 50 l (P=200 bar / testées à 300 bar tous les 5 ans, le dernier test remontant à septembre 1981) reliées entre elles, mais sans robinets d’arrêt pour les sécuriser individuellement sur le rack. L’enquête révèle que l’explosion résulte de l’inflammation d’un nuage d’H2 (UVCE). La fuite de H2 initiale est consécutive à la rupture de 2 connexions entre des bouteilles à côté d’une connexion en T de 6 mm de diamètre en sortie des bouteilles ; 10 % du mélange inflammable libéré a brûlé lors de la déflagration, soit 18 Nm³ (1,5 kg) de H2.