Dans une fromagerie en grève depuis la veille, un feu se déclare sur des moules en polypropylène stockés à sec dans la salle de fabrication des fromages. Les pompiers maîtrisent le sinistre 4 h plus tard. Les installations de réfrigération à l’ammoniac ne sont pas touchées. Les 300 m³ d’eaux d’extinctions utilisées sont canalisées dans le premier bassin tampon de la station de traitement biologique de l’usine. Leur faible toxicité (10 équitox/m³) permet de les traiter en interne sur 3 jours. Il n’y a ni victime, ni conséquence sur l’environnement. Les 180 employés risquent un chômage technique de 2 à 3 mois, l’usine ne pouvant sans doute pas redémarrer avant 1 an. La gendarmerie effectue une enquête. Les dommages matériels sont évalués à 42 MF et les pertes d’exploitation à 87 MF.