Pollution
Humain
Environnement
Economique

Un incendie se déclare vers 8 h dans un entrepôt (14 000 m2) de produits chimiques. Le feu se développe rapidement : vers 10h30, sa violence est telle que les secours (200 pompiers et 60 véhicules) battent en retraite, les 14 000 m2 de surface sont embrasés à 11 h.

Deux entrepôts voisins, l’un de polymères, l’autre de comburants, liquides inflammables et produits très toxiques, sont menacés. Une explosion par décomposition des comburants étant redoutée, une centaine de riverains sont évacués. Vers 15 h, le feu semble contenu à l’entrepôt touché et il est décidé de le laisser brûler puis de l’attaquer avec une forte quantité d’émulseurs ; le feu est éteint le lendemain vers 16 h. Toutefois, de nombreux « redéparts » de feu dus à la réaction de certains produits avec l’eau ou à la persistance de points chauds dans les amas de polymères fondus (feux couvants) nécessitent la présence permanente d’une quinzaine de pompiers et de 4 fourgons dont 1 sur échelle pendant presque 1 mois.

Le 09/07, l’équipe de surveillance se laisse déborder par un nouveau départ ; en 12 minutes les 15 000 m2 de l’entrepôt voisin sont embrasés. Le panache de fumée est visible à 10 km. Il faudra encore une journée pour contrôler le sinistre.

Aucun blessé n’est à déplorer mais un défaut de communication pendant la période de crise renforce les craintes de la population ; alors qu’aucune n’a été exposé aux fumées (panache vertical), plusieurs dizaines de personnes seront hospitalisées pour des troubles respiratoires « psychosomatiques ». La population réagit (dépôts de plaintes) ; une enquête fédérale est diligentée.

Le premier sinistre serait dû à un feu qui a couvé toute la nuit, provoqué par une cigarette mal éteinte. Le second est dû à un redépart de feu suite à la combustion d’un des polymères restant dans les débris. Un chantier de décontamination et de remise en état est mis en place.