Un pétrolier heurte un ponton en accostant de nuit dans le port du Havre. D’une brèche sur une citerne de fioul de propulsion sans double coque, 183 m³ de fioul lourd se déversent dans le port, souillant bateaux et ouvrages. A marée descendante, 30 à 60 m³ d’hydrocarbures gagnent la pleine mer. Des barrages flottants et des produits absorbants sont utilisés. Un brouillard persitant interdit toute reconnaissance aérienne. Une nappe dérive jusqu’aux plages normandes où la baignade est interdite. Plusieurs oiseaux mazoutés sont récupérés. Malgré la faible quantité de fioul déversée dans un espace semi-clos et les importants moyens d’intervention mis en oeuvre, toute une zone portuaire et le littoral de plusieurs départements seront pollués.