Une explosion survient dans l’unité d’hydrogénation d’une raffinerie, après la fuite d’un mélange d’hydrocarbure et d’hydrogène. Celle-ci occasionne des départs de feu et des dégâts sur les autres unités, ce qui alimentent l’incendie du fait des relargages d’hydrocarbures. Des bris de vitre sont recensés à des kilomètres et l’explosion est entendue à plus de 30 km dans une université. Des barrages sont disposés dans le canal à proximité afin de retenir les eaux d’extinction. L’incendie est finalement éteint 3 jours après l’explosion. La production d’essence est abaissée de 70 ù par rapport à sa pleine capacité le temps des travaux.

L’explosion résulte de la rupture d’un coude en acier carbone de diamètre 105 mm. Une expertise révèle sur la tuyauterie située à proximité du coude, d’important niveau de corrosion.

Le montant des dégâts matériels internes, enlèvement des débris et coûts de réhabilitation sont évalués à 148 M€ (basé sur les indices de valeur à décembre 2019).