Pollution
Humain
Environnement
Economique

Une fuite de kérosène (jet A1) est détectée sur une conduite (DN 108, Pression : 13,8 bar, année de mise en service : 1942) reliant une raffinerie à un parc de stockage à l’extérieur du site pétrolier. La quantité de produit perdu est estimée à 846 t (1 000 m³). Celui-ci s’infiltre dans le sol et pollue la nappe phréatique. Selon la presse, les captages d’eau potable ne sont pas affectés.

La conduite est mise à l’arrêt, vidangée et inspectée. La zone de fuite est localisée le 03/03 et l’excavation permet de découvrir un trou de 5 mm de diamètre. Une expertise externe conclut que l’endommagement de la conduite est dû à la dégradation de la couche de bitume protectrice du pipeline ainsi qu’à l’existence d’un courant vagabond causé par la présence d’une conduite d’eau enterrée 1 m au-dessus de celle de kérosène. Le système d’alarme de la compagnie pétrolière n’a pas été efficace. Il ne se déclenche que quand une perte d’au moins 5 000 l/h se produit. Or, le débit de fuite était de l’ordre de 2 000 l/h.

Le kérosène déversé contamine le sol et la nappe phréatique sur 5 ha. Le polluant est récupéré par pompage après rabaissement de la nappe souterraine grâce à 4 puits d’assainissement dont le dernier a été mis en service en mars 2013.

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