Pollution
Humain
Environnement
Economique

Dans une usine fabriquant de la cellulose, un dégagement d’anhydride sulfureux se produit à la suite d’un problème d’étanchéité au niveau du couvercle d’un réacteur. La cellulose est produite lors d’un processus dans lequel des copeaux de bois sont chauffés dans une capacité contenant de l’acide sulfurique et du SO2. Au moment des faits, le réacteur est chargé avec des copeaux de bois et de l’acide. La phase de montée en température du réacteur s’enclenche ensuite. Au cours de cette opération, le couvercle est maintenu fermé en utilisant de l’eau maintenue sous pression par une pompe électrique. Une fois qu’une certaine pression est atteinte à l’intérieur du système, ce dernier est étanche.

Une panne d’électricité affectant tout le site se produit au moment de la phase de montée en température. La pression de l’eau assurée par les pompes électriques ne peut donc plus être assurée, ce qui conduit à un dégagement estimé à 100 Kg de SO2. Ce rejet est détecté par un automobiliste qui alerte les pompiers et la police.

Les conséquences de l’accident ont été réduites par le fait que le réacteur était à une pression suffisante pour maintenir le joint d’étanchéité et qu’un opérateur a eu le réflexe de mettre les installations en phase d'”auto-étanchéité”. A la suite de l’incident, l’enquête réalisée montre qu’il y avait un manque de sensibilisation sur la vulnérabilité des installations électriques en particulier sur les effets de cascades qu’une défaillance peut entraîner.

Les enseignements tirés par l’exploitant sont de modifier notamment le système de fermeture du réacteur afin que l’azote soit utilisée pour maintenir la pression, des modifications sur le système d’alarme de SO2 sont également opérées. Le système de gestion de la sécurité du site a également été modifié pour tenir compte de l’expérience acquise lors de cet évènement.

Télécharger la fiche détaillée au format .pdf (234 Ko)