Pollution
Humain
Environnement
Economique

Dans une entreprise de traitement du bois, la porte d’un autoclave s’ouvre brusquement alors que son contenu (bois + produit de traitement du bois) est encore sous une pression de 11 bar dans l’appareil. Compte tenu de la dimension de la porte de l’équipement et de la pression, le produit sort en une vague dont une grande partie passe par dessus la cuvette de rétention. Du fait de la configuration de l’installation, le flot se sépare en deux. Une partie du liquide se dirige vers les bâtiments de stockage de bois dont le sol est bétonné, l’autre vers des zones de stockage et de manutention extérieures. Ces dernières sont équipées de regards reliés au réseau de collecte des eaux pluviales de l’établissement.

L’autoclave, d’un volume de 44 m³, contient au moment de l’accident 41 m³ de produit. L’exploitant estime à 12 m³, la quantité de polluant ayant rejoint le réseau des eaux pluviales puis le milieu naturel au niveau du DIOURIC qui se jette 2 km à l’aval dans l’ABER BENOIT.

Le curage du réseau des eaux pluviales permet de récupérer une petite partie des produits. Au final, la quantité ayant atteint le DIOURIC est estimée entre 4 à 8 m³. Des alevins, des poissons, des têtards, des vers morts sont repérés par les gendarmes et les pompiers lors de leurs investigations. Des prélèvements d’eau sont effectués et envoyés à un organisme spécialisé. Les communes riveraines prennent des arrêtés municipaux interdisant la pêche. L’inspection des IC réalise une visite d’inspection le 23/04 et constate les faits.

A la suite de l’accident, l’exploitant actualise la fiche de poste de l’opérateur attaché à la conduite de l’autoclave, pose des vannes de sectionnement ou des dispositifs analogues sur des sorties d’eaux pluviales.

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